Cette pensée, » je ne sais pas ce que je dois faire », vous vient peut-être plus ou moins souvent à l’esprit.

Il arrive en effet à tout un chacun d’être déboussolé, perplexe sur la direction à prendre ou d’hésiter entre différentes possibilités que la vie nous offre.

Nous nous sentons indécis, perdus, voire totalement démunis et impuissants, cette pensée peut même finir par nous angoisser quand elle nous rend visite trop souvent.

C’est souvent parce que nous avons peur de nous tromper, de faire des erreurs, nous voudrions prendre la bonne Décision avec un grand D, décision qui n’existe pas car c’est un mythe, elle n’existe pas parce que nous vivons dans un monde relatif et non absolu.

Que dois-je faire ?

Comment vous sentez vous en vous posant cette question ?  Sans doute pas très bien, voire mal ou très mal. Il n’est en effet pas du tout agréable et même particulièrement désagréable de se sentir perdu, désorienté, sans ressources ni solutions.

Pourtant cette question dérangeante vient hanter un grand nombre d’entre nous.

 Cette question en réalité qui peut-être vous tourmente n’a pas de sens, elle est absurde !

Elle est comme une sorte de « Koan » , ces outils qu’utilisent les Maîtres Zen pour désorienter le mental et provoquer le « satori » l’état d’éveil chez leurs disciples.

Le Koan se présente en effet comme un paradoxe impossible à résoudre de manière intellectuelle ou une énigme irrationnelle comme celle-ci : « quel est le bruit d’une seule main qui applaudit ? » ou encore « quand il n’y a plus rien à faire, que faîtes-vous ? ».

Que dois-je faire ? C’est une question comme nous venons de le voir qui n’a pas de sens, telle un « Koan » mais voyons plus précisément pourquoi et surtout comment y faire face.

Se poser cette question, c’est supposer qu’il existe une solution unique à la résolution d’un problème, solution qu’il faudrait trouver coûte que coûte !  Cela sous-entend aussi une forme de détermination or la vie par essence est une aventure et la réalité un champ d’expérimentation. Se poser par conséquent  une telle question revient à nier toute la richesse et toutes les possibilités de la vie.

Se poser cette question c’est refuser l’aventure humaine, c’est ne pas vouloir jouer au jeu de la vie en étant sujet et créateur de sa propre histoire.

Cette question vous prive de votre pouvoir personnel. En réalité c’est l’enfant en vous apeuré, démuni, manquant totalement de confiance en lui qui dit au fond « Papa dis-moi ce que je dois faire », c’est l’enfant qui n’a peut-être pas été guidé quand il en avait besoin et qui maintenant recherche des guides en capacité de lui indiqué le bon chemin afin d’éviter qu’il ne s’égare.

A travers cette question c’est l’enfant insécure qui veut des garanties dans la vie mais quand on veut des garanties on ne veut plus la vie car la vie c’est sans garanties.

Que faire alors de cette pensée quand elle vient vous tourmenter ?

Rappeler vous en premier lieu qu’il s’agit d’un « Koan », que c’est une question sans réponse qui ne vous servira ni à vous sentir bien, ni à avancer vos rêves.

Deux options se présentent à vous : soit vous parvenez à congédier cette pensée en lui rappelant sa stupidité,  soit cette idée persiste et la deuxième option consiste à répondre intelligemment à une question stupide en affirmant que vous savez ce que vous devez faire car derrière cette question se cachent vos peurs et il s’agit de « rassurer vos peurs. »

Une réponse saine de votre part pourrait être la suivante. « Ce que je dois faire c’est choisir, décider même imparfaitement avec les informations dont je dispose actuellement en faisant pour le mieux. Je peux à tout moment rectifier le tir et modifier ma trajectoire parce que je suis aux commandes de ma vie. J’accepte de faire des erreurs, de ne pas tout savoir et je me risque à vivre la grande aventure de la vie en étant un être imparfait qui va forcément prendre des décisions imparfaites.

Apprenez l’art du dialogue intérieur et rassurez vos peurs. rassurez votre enfant intérieur qui a peur, c’est une partie de vous mais aujourd’hui, ici et maintenant, vous n’êtes plus cet enfant.  Toutes les ressources que vous cherchez à l’extérieur sont déjà en vous. Et vous avez plus de ressources que vous ne le pensez.

Si nous savions exactement et précisément ce que nous devrions faire, la vie serait d’un ennui mortel car il n’y aurait plus ni jeu ni aventure. Choisir ce n’est pas comme a dit quelqu’un « mourir un peu » c’est au contraire « vivre » plus !

JEFF

Psy et Coach de vie.

Analyste programmeur de l’esprit.

Au secours, je ne sais pas ce que je dois faire !

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