Pour réussir à obtenir ce que vous voulez, Il vous faut certes concevoir un programme, prendre des décisions mais il vous faut avant tout avant tout du désir.
La prise de décision indispensable à toute réussite nécessite une certaine mobilisation de la volonté, et l’on dit d’ailleurs que « lorsqu’il y a la volonté, il y a un chemin (« when there is a will, there is a way ») attention toutefois à ne pas devenir un système d’exploitation, une machine à analyser, décider, trancher.
La décision est certes affaire de volonté, c’est comme agir sur le gouvernail de votre voilier pour choisir un cap, mais une volonté saine, fluide, est alimentée par le désir et se met au service de ce désir.
Il y a d’une part les instruments de navigation et d’autre part le moteur du désir. Les problèmes commencent en réalité quand la volonté devient déconnectée du désir, autrement dit lorsque la tête oublie le cœur.
La volonté remplace alors le moteur du désir et nous faisons les choses plus difficilement, avec un effort disproportionné par rapport aux résultats obtenus, des résultats obtenus souvent en force, bon gré mal gré et nous finissons par devenir un tyran pour nous–mêmes quand ce n’est pas pour les autres !
Nous nous appliquons alors la devise bien connue « marche ou crève » ou « coûte que coûte » sauf que notre intensité de vie diminue quand nous « marchons » de cette façon et que ce « coûte que coûte » finit par nous coûter une fortune !
Certains d’entre nous ont tellement adopté ce mode de fonctionnement pour différentes raisons qu’ils ne se rendent même plus compte qu’ils agissent en forçant. Ils leur faut apprendre progressivement à lâcher prise et c’est toute toute une aventure.
Il n’y a rien en effet de plus difficile que d’apprendre à se détendre pour celui qui a été habitué à faire les choses en force.
Le mécanisme destiné probablement au départ à combler un manque de confiance ou à nous protéger d’un sentiment d’insécurité est maintenant bien ancré. Les personnes ayant adopté ce mode de fonctionnement finissent par serrer les dents même si elles ne rencontrent aucune résistance !
Que de tensions inutiles, que d’énergie inutilement gaspillée !
Si la discipline rend libre, la contrainte emprisonne, tout est une question de dosage, de réglage comme pour la carburation d’une voiture. Le désir, c’est comme l’eau pure d’une fontaine qui coule ou la flamme d’un feu qu’il faut entretenir précieusement.
Le désir rend possible l’impossible. Il est aussi comme le dit le philosophe Spinoza, « l’essence de l’homme. ».
Comment savoir précisément quand vous serez dans votre désir ?
C’est très simple, vous ferez l’expérience d’être délicieusement vous-même, en parfaite connexion avec votre être profond. L’avantage d’être vraiment dans son désir c’est que l’on se sent automatiquement soi-même. Ce sont parfois des instants fugaces mais magiques.
C’est à partir de votre désir que se dessineront les traits de votre destinée.
JEFF
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